Le joint de dilatation thermique

Zoom sur les joints de dilatation thermique

Le joint de dilatation permet de diviser un ouvrage d’une grande superficie en plusieurs parties indépendantes. Ce joint permet d’éviter la fissuration du béton, ou tout du moins d’empêcher la diffusion de celle-ci.

Qu’est-ce qu’un joint de dilatation ?

Le joint de dilatation permet au béton de tolérer certains mouvements causés par des origines aussi variées que les conditions climatiques comme le taux d’humidité, la chaleur ou la température extérieure. Il se distingue du joint de fractionnement mis en œuvre afin d’autoriser le libre retrait du béton.

Sans joint de dilatation, la dalle de béton peut devenir irrégulière et entraîner plusieurs problèmes :

  • remise en cause de la stabilité de la dalle et par là même, de la structure qu’elle soutient ;
  • formation possible de fissures ;
  • affaissement potentiel de la dalle de béton.

La largeur moyenne d’un joint de dilatation est comprise entre 5 et 25 mm et sa longueur peut aller jusqu’à 6 m. Ce type de joint est mis en place en différents points de la structure d’un bâtiment, qu’il s’agisse des dalles en béton du sol, des murs ou des plafonds. Le couvre-joint de dilatation garantit sa parfaite intégration au bâtiment. Avec le goujon d’ancrage, ces produits font partie des produits et profilés de finition des sols.

Où mettre en place ces joints ?

Le joint de dilatation scinde de larges dalles et chapes de béton afin de prévenir les risques d’endommagement de celles-ci et assurer la pérennité des édifices de grande envergure. Le joint de dilatation s’impose sur les dalles de béton de surface supérieure à 40 m². Sa présence entre deux habitations mitoyennes permet d’éviter que les mouvements du béton n’endommagent les structures en cas de contact.