Nous le constatons déjà depuis plusieurs années, le réchauffement climatique a perturbé l’équilibre de la nature. La hausse des catastrophes naturelles en est un exemple criant et les séismes n’échappent pas à la règle.
Pour lutter contre ce phénomène et tenter d’inverser la tendance, la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre doit être notre première bataille. Mais en parallèle, nous pouvons compter sur les ingénieurs qui, grâce à une technologie de plus en plus pointue, peuvent améliorer la prévention sismique et ainsi sauver des vies.
1 – Des applications IOS & Android pour prévenir et alerter en cas de séismes
C’est aux États-Unis, plus précisément en Californie, qu’un concept de ce type a été testé le 25 octobre 2022. Des milliers d’habitants de la baie de San Francisco ont reçu une alerte avant qu’un séisme, le plus fort depuis 2014, ne soit ressenti. Entre 2 et 18 secondes exactement, selon leur proximité avec l’épicentre du séisme (de 5,1 degrés sur l’échelle de Richter), à l’est de San José.
L’application Myshake est en construction depuis maintenant plus de 2 ans par l’université de Californie à Berkeley et le géant Google !
Cette prouesse technologique à utiliser les accéléromètres présents dans les smartphones pour détecter des mouvements et les convertir en alerte. L’objectif : « Que le signal électronique voyage plus vite que l’onde sismique »
Voici la vidéo de présentation de cette toute nouvelle application : https://www.youtube.com/watch?v=RmCrLBoT08M
2 – Prévention des risques et alertes de la population, une affaire d’États.
Les géants de la Silicon Valley ne sont pas les seuls à se lancer dans la course à la prévention des populations, en France notamment, le dispositif FR-Alert est lancé depuis juin 2022. Il enverra directement des messages aux téléphones portables se trouvant dans la zone concernée par une catastrophe, même si vous êtes en mode avion !
Attentats, catastrophe industrielle, séisme… En cas d’évènements graves, les préfets, les maires concernés ou directement le Premier ministre peuvent demander le déclenchement de FR-Alert via une plate-forme numérique spécifique. Sitôt rédigé, le message est transmis aux opérateurs de téléphonie qui « ont pour obligation d’acheminer gratuitement les messages d’alerte aux populations » précise Matignon.
Au Japon c’est le projet « Cursor » qui fait grand bruit !
Cofinancé par la Commission européenne à hauteur de 7 millions d’euros et par l’Agence scientifique et technologique japonaise, des ingénieurs japonais se sont pencher sur le développement de robots et de drones qui pourraient être utilisés demain lors de catastrophes naturelles.
En effet, lors d’évènements graves, les équipes de sauvetage et les autres intervenants, comme la Police ou les équipes médicales, engagent une véritable course contre-la-montre pour localiser les survivants. Dans les 72 heures suivant une catastrophe, ces équipes se mettent souvent eux-mêmes en danger dans un environnement instable. Le projet CURSOR a donc comme objectif d’accélérer la détection des survivants et d’améliorer les conditions de travail des intervenants. Les robots et drones seront équipés de capteurs chimiques capables de détecter une large gamme de substances chimiques révélant une présence humaine !
Mais dans cette course technologique, certains dispositifs ne sont pas toujours aussi performants que souhaités et nécessitent encore de la recherche et du développement.
Ce fut le cas en France avec la première version de FR-Alert, SAIP. Avec seulement 900 000 téléchargements, elle s’était par exemple déclenchée près de 2h après le début de l’attentat sur la promenade des Anglais à Nice.
En 2017, un tremblement de terre de magnitude 7,1 avait fait plus de 200 morts à Mexico. Le système d’alerte censé prévenir les habitants de l’arrivée imminente d’un séisme avait cette fois-ci été défaillant.
3 – La technologie directement implantée dans les constructions
Si la technologie peut être d’une grande aide avant et après un séisme, c’est aussi au sein même des constructions que cela se joue.
Si les catastrophes naturelles viennent à devenir de plus en plus régulières, il est indispensable que le secteur du bâtiment soit toujours plus vigilant en intégrant dès la construction des matériaux et des technologies capables de diminuer l’impact des catastrophes. Voici notre sélection de solutions et de nouveautés dans ce domaine :
- Des amortisseurs de masse actif : ISAAC révolutionne la protection parasismique avec une technologie intelligente qui facilite et accélère le travail des ingénieurs et techniciens en structure, permettant à chacun de favoriser les interventions de sécurité parasismique sans créer d’inconfort pour les propriétaires, syndics et riverains.
https://isaacantisismica.com/fr/
Crédit photo : https://isaacantisismica.com/
- Amortisseurs parasismiques ou freins sismiques : Les amortisseurs parasismiques sont utilisés pour amortir les oscillations d’un bâtiment pendant un tremblement de terre. Il existe de nombreux types d’amortisseurs pour les bâtiments, et l’amortissement par friction a tendance à fournir la plus grande quantité d’amortissement totale. L’amortisseur à friction (ou frein dynamique, frein sismique) fonctionne sur le principe d’un amortisseur de Coulomb, transformant en chaleur l’énergie cinétique, par le biais de la friction.
- Système de joints de dilatations parasismiques et thermiques : La mise en place de joint de dilatation dans la structure du bâtiment est évidemment un indispensable. Le joint de dilatation est un espace vide de largeur variable (à calculer), élément constitutif essentiel en construction béton. Son rôle et ses avantages visent à assurer la pérennité des ouvrages, qu’il s’agisse d’immeubles, ponts, ou autres. L’ensemble des produits ADESOL GROUPE ont été développé et conçu dans cet objectif.
Pour en savoir plus sur les joints de dilatation vous pouvez découvrir notre article ici.
