Quels sont les critères qui influencent les règles de construction parasismique. Quelles sont ces règles et comment y répondre ?
Les constructions parasismiques obéissent à une série de règles édictées pour préserver un maximum de vie humaine en cas de séisme. Ces normes sont adaptées à la situation géographique de l’ouvrage, mais aussi à sa nature. Pour les bâtiments les plus courants, l’essentiel est d’éviter l’effondrement des structures et les chutes d’éléments non structuraux pouvant toucher les personnes à l’intérieur et à proximité de la construction.
Qu’est-ce que le risque sismique ?
Le risque est la probabilité qu’un événement se produise dans une situation donnée. Pour évaluer le risque sismique, il faut aussi tenir compte de la vulnérabilité des ouvrages et des personnes situés dans le périmètre concerné.
Qu’est-ce qu’un séisme ?
Le tremblement de terre est la conséquence visible de phénomènes qui se produisent sous nos pieds. Le mouvement des plaques tectoniques génère des frottements importants. Ces contraintes freinent le déplacement des plaques et l’énergie se trouve stockée le long des failles. Lorsque cette énergie est brutalement libérée, le déplacement qui s’ensuit est à l’origine des secousses et de leurs répliques qui affectent les constructions et mettent en danger la vie des personnes qui se trouvent sur le périmètre touché.
Comment appréhender les effets d’un séisme ?
La gravité du séisme dépend de la quantité d’énergie libérée. Pour appréhender cette quantité, on utilise l’échelle de Richter qui nous donne la magnitude du séisme. Entre deux magnitudes, la quantité d’énergie est multipliée par 30. Mais ce n’est pas suffisant pour comprendre et anticiper les effets du séisme sur une zone urbaine ou un terrain habité.
Pour une appréciation plus concrète des conséquences d’un séisme sur les ouvrages et les populations, on utilise l’intensité. Contrairement à la magnitude, l’intensité tient compte de l’environnement du séisme pour mieux évaluer ses répercussions : formation de failles, effondrement des bâtiments, déformation des routes, glissement de terrain, raz-de-marée…
Ainsi, deux séismes de même magnitude pourront produire des effets très différents selon la localisation du foyer et de l’épicentre : zone inhabitée ou densément peuplée, construction parasismique ou sensible aux mouvements et aux secousses rapides.
Comment agir face au risque sismique ?
La seule manière de réduire les effets d’un séisme est de sensibiliser les populations concernées et d’agir sur la tolérance de nos constructions. Le principal risque pour les personnes exposées est l’effondrement des ouvrages structuraux. Mais les éléments non structuraux affectés ne sont pas sans danger : blessures graves, obstacles à l’évacuation… Tous ces risques pèsent aussi bien sur les personnes qui se trouvent à l’intérieur de la construction que sur tous ceux qui se trouvent aux alentours, à l’extérieur ou dans un autre bâtiment situé à proximité.
Les zones à risque
Le risque sismique existe partout sur la surface du globe, mais avec des probabilités de survenue et d’intensité différentes. En France, ce risque existe, le plus souvent avec une variabilité de « faible » à « négligeable » sur le territoire de la métropole. Certaines zones sont même exposées à un risque de sismicité « moyenne » à « modérée ». En dehors de la métropole, on retrouve des zones de sismicité « forte ».
Les ouvrages à risque
Mais la zone de sismicité n’est pas le seul paramètre qui intéresse la réglementation parasismique. Pour protéger efficacement les populations, il faut tenir compte du bâtiment visé, en construction neuve ou en rénovation. On distingue principalement les ouvrages à risque normal et les ouvrages à risque spécial.
Le risque normal caractérise les ouvrages qui sont les plus répandus sur le territoire. Il s’agit par exemple, des immeubles d’habitation, des bureaux, des établissements d’enseignement ou encore des hôpitaux. Bien que ces bâtiments renferment des activités très variées, ils ont un point commun.
Les conséquences d’un séisme affectant ces constructions se restreignent à leurs occupants et aux personnes qui se trouvent à proximité. Ce qui n’est pas le cas avec une centrale nucléaire, un site classé Seveso ou encore un barrage hydraulique. Ces derniers ouvrages sont dits à « risque spécial », car les répercussions vont bien plus loin, en termes de distance et de gravité.
Comment les normes parasismiques permettent-elles de réduire le risque sismique ?
La construction parasismique fait face aux risques sismiques grâce à toute une série de normes parasismiques et de précautions prévues par la réglementation.
Le principe de proportionnalité
La réglementation sismique repose sur le principe de proportionnalité des exigences en fonction de la zone de sismicité et du type d’ouvrage concerné.
Sur une zone de sismicité très faible, les précautions parasismiques ne concernent que les ouvrages à risque spécial. Les autres bâtiments (maisons, écoles…) n’ont donc pas à s’y conformer.
En revanche, sur toutes les zones de sismicité faible à forte, les règles de construction parasismique s’appliquent aux ouvrages à risque spécial, mais aussi aux ouvrages à risque normal.
L’Eurocode 8
Les règles de construction parasismique font référence à l’Eurocode 8, depuis l’arrêté du 22 octobre 2010 pour les bâtiments à risque normal dans les zones de sismicité faible à forte.
Les Eurocodes sont des normes européennes de conception des bâtiments et des infrastructures de génie civil. Ces normes permettent d’harmoniser les exigences de construction au sein de l’UE. Il existe des Eurocodes applicables à différents types d’ouvrages. L’Eurocode 8 vise la « conception et le dimensionnement des structures pour leur résistance aux séismes ».
Adesol, des solutions pour vos constructions parasismiques
Adesol, expert en profilés techniques du bâtiment, propose des solutions conformes aux exigences les plus strictes actuellement en vigueur dans l’Union européenne. Les produits Adesol destinés aux constructions parasismiques sont conçus pour respecter les dispositions de l’Eurocode 8.
Adesol accompagne ses clients architectes, maîtres d’œuvre, bureaux d’étude et constructeurs sur les chantiers soumis aux contraintes de construction parasismique. Cela passe par la fabrication de solutions sur mesure, mais aussi par le conseil sur le dimensionnement, les applications et les conditions de mise en œuvre des produits parasismiques.