Dans deux ans, en 2024, la France accueillera deux événements sportifs internationaux : Les Jeux Olympiques et Paralympique. Ces événements colossaux sont l’occasion pour la France d’entamer un projet de grande envergure afin d’accueillir au mieux les 15 000 athlètes venus du monde entier : la création du village olympique.
Ce village, situé à proximité du Stade de France, s’étendra sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen et L’Île-Saint-Denis pour une superficie totale de 50 hectares (dont 5,7 hectares de plan d’eau). L’intérêt de ce projet est de faciliter la mobilité des athlètes avec un site d’accueil situé à moins de deux kilomètres des sites de compétition, offrant un trajet inférieur à 25 minutes. De plus, le village proposera près de 2 800 logements, des espaces récréatifs et culturels ainsi que 480 sites d’entraînement localisés à moins de 30 minutes.
Le Village Olympique des JO 2024 : une construction responsable et durable
La construction du village olympique est avant tout un projet responsable et durable. En effet, ce dernier prend place dans une ancienne friche industrielle et se veut d’être un modèle de vertu pour l’environnement.
Une construction exemplaire
La construction du village émet 50% d’émission carbone en moins que le bâti classique. En effet, l’opérateur immobilier chargé du projet Icade teste de nouvelles méthodes de construction et a installé une centrale à béton sur place, permettant une réduction de 40% des émissions carbone par rapport au béton classique.
De plus, Icade prévoit de poser des panneaux solaires sur les toitures des projets immobiliers au sein du village. L’électricité produite par les panneaux permettra d’alimenter majoritairement les espaces publics avec une énergie verte. En plus des panneaux, la construction d’une centrale géothermique vient de débuter ce 18 novembre. Cette nouvelle installation va fournir au village olympique 68% de son énergie 100% locale et renouvelable.
L’avenir du village olympique après les Jeux Olympiques 2024
Vu l’ampleur du projet et son importance capitale pour la réussite des événements, il est important de se demander ce qu’il adviendra du village après les Jeux Olympiques et Paralympiques. Le village olympique aura droit à une deuxième vie post-JO. En effet, après les Jeux Olympiques dont la fin est prévue pour octobre 2024, le village connaîtra une reconversion sociale et économique.
Un « village » à part entière
Le village des Jeux Olympiques deviendra un quartier vivant ouvert à tous offrant une multitude d’usages. Les anciens établissements des athlètes deviendront des logements pour étudiants et familles (dont 25 à 40% seront des logements sociaux pour les familles à revenus modestes). Situés dans la couronne périurbaine de Paris, ces logements permettront à de nombreuses personnes de bénéficier d’un logement proche de Paris, et bien desservis par les transports en commun.
De plus, le village aura sa propre activité économique. En effet, une nouvelle offre de commerces et des services seront proposés aux habitants du village. Des nouveaux équipements publics offriront un confort aux habitants : 2 groupes scolaires (écoles maternelles et primaires), 2 crèches, un lycée rénové et des bâtiments à usage sportif.
Un village social entre quintessence architecturale et écologique
Ce village représentera la quintessence de l’urbanisme du XXIe siècle. Ce projet a été anticipé pour répondre aux enjeux environnementaux et jouira d’une performance énergétique optimisée ainsi qu’une neutralité carbone et une véritable biodiversité.
Concernant les émissions carbones des habitants, la centrale géothermique permettra d’éviter l’émission de 4 500 tonnes de CO2/an. Cette dernière sera pleinement fonctionnelle en décembre 2023 et fournira une électricité responsable et durable à tous les habitants du village.
Un village qui anticipe les futurs changements climatiques de 2050
En plus de proposer un nouveau quartier d’habitations, des bureaux et commerces, le village olympique anticipe les prévisions climatiques de 2050 et prévoit des espaces de refuges pour supporter les situations climatiques extrêmes. En partenariat avec Méteo France, la Société de livraison des ouvrages olympiques Solidéo a choisi d’adapter les bâtiments aux prévisions climatiques. De ce fait, la construction des bâtiments joue sur l’isolation et l’orientation pour capter la lumière naturelle.
Cependant, face à des conditions climatiques extrêmes (canicule, coupure d’électricité, etc.), des espaces publics supplémentaires ont été aménagés. Ces locaux, prévus initialement dans le projet, ont été sélectionnés pour leur qualité particulière (fraîcheur, chaleur, accès à l’eau potable) comme des porches, des garages à vélos ou encore des halls de bureaux. Ces espaces sont modulables et équipés de meubles sur roulettes afin de garantir un accueil idéal des populations et/ou d’organiser une distribution alimentaire et médicale.
ADESOL, un acteur en faveur des constructions responsables
Garantir des constructions en phase avec les futurs changements climatiques à venir est le maître-mot d’ADESOL. Nos produits s’inscrivent entièrement dans cette mouvance et respectent les 58 normes européennes (Eurocodes des constructions parsismiques) de conception et de calculs d’ouvrage afin de garantir des constructions toujours plus fiables et adaptées aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques.